dimanche 23 juin 2013


Encrer

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L’encrage est un vaste débat, il y a autant de façon d’encrer que de dessinateur, je vais donc surtout m’attarder ici sur les principales façons d’encrer et sur quelques règles fondamentales.

Encrer un dessin, c’est le «durcir», le finaliser. En général, comme l’exemple ci-dessous, on encre un crayonné encore plus ou moins brut, l’encrage permet de refaire une dernière fois le dessin en lui donnant un aspect plus contrasté, plus «net». Longtemps ce fut d’ailleurs une étape quasi obligée pour être sûr que le dessin sera correctement rendu à l’impression, ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais l’encrage reste très pratiqué pour des raisons historiques et esthétiques.
Concernant les outils, tout ce qui vous permet de mettre de l’encre sur votre feuille est autorisé, plume, pinceau, stylo, pinceau feutre, etc, l’important est surtout que vous trouviez l’outil qui vous convient le mieux, donc n’hésitez pas à tester.

Pour diverses raisons, depuis longtemps les dessinateurs ont cherché à ne pas dessiner directement sur le crayonné original, la technique la plus couremment utilisée pour cela est la table lumineuse. Le principe est simple, l’on pose une feuille vierge sur son dessin, et l’on pose le tout sur un plateau lumineux, ainsi le dessin apparait sur la feuille vierge et l’on peut donc refaire le dessin à l’encre sans détruire l’original.

Si on n'a pas de table lumineuse, on peut directement utiliser des feuilles calques. Sinon le numérique a beaucoup changé la donne, ainsi certains dessinateurs scanneront leurs dessins pour les imprimer dans une couleur primaire (voir dessin ci-dessous) et encrer dessus ensuite. En rescannant le dessin, il sera facile de faire disparaitre la couleurs de fond et de ne garder ainsi que l’encrage propre.
 
Si on fait un crayonné très propre, on peut également ensuite le retravailler sur un logiciel de retouche d’image pour «imiter» l’aspect «encrer» comme sur l’exemple ci-dessous.

Il n’y a pas de limite aux options pour encrer, certains encreront même directement à la tablettre graphique, à vous de tester et de trouver la méthode qui vous convient le mieux.

source: www.apprendre-dessin.com


La caricature

La caricature, dans son expression la plus commune, est l’art de transformer un visage dans un mode plus ou moins grossier, dans un but souvent humoristique, tout en essayant de conserver la personnalité du sujet, et surtout les traits caractéristiques qui permettent de le reconnaître. Comme le sujet est vaste, nous allons ici n’aborder que la base de cette art.

La caricature, c’est d’abord prendre une forme, et être capable de la déformer sans perdre les caractèristiques essentielles de cette forme. Prenons un exemple simple, une forme de lèvre, et voyons comment on peut la déformer tout en conservant sa structure de base.

L’on peut procéder ainsi jusqu’à des déformations extrèmes, c’est d’ailleurs un exercice intéressant pour apprendre à maîtriser les formes.
Click Here! Continuons avec un visage, mettons de côté les cheveux pour l’instant. Partons d’un portrait «normal», puis amusons-nous à le déformer graduellement. Ci-dessous je ne donne que 2 exemples, forcément unfluencés par mon trait, la caricature prendra des chemins différents selon votre style et votre vision de la personne caricaturée.

Un visage de femme
est toujours plus
délicat au premier
abord à caricaturer,
on risque de trop
l’enlaidir, c’est donc
un exercice intéressant
à réaliser pour avancer dans la maitrise de la
caricature
Le plus difficile dans la caricature n’est pas tant de déformer une personne, que de réussir à conserver sa personnalité. La caricature peut justement aider à accentuer ce qui est déjà présent dans les traits de l’individu, comme elle peut géner quand ce sont des éléments de son caractère plus subtil, plus intériorisé, tout l’art du caricaturiste consistera à savoir jouer des éléments en moins pour accentuer là où il faut dans le respect ou non des traits originaux.
Dans cet exemple,
je prends le parti
que le personnage
de gauche a une
personnalité plus
retors que ses traits
ne le laisse forcément,
paraître, le jeu
consistera à le déformer de sorte de faire ressortir son caractère
retors.


source: www.apprendre-dessin.com

Les valeurs

A moins de se limiter uniquement au dessin au trait, il est essentiel de maîtriser les valeurs pour avancer dans la maîtrise du dessin. Les valeurs, ce sont toutes les nuances de lumière que nous percevons. Toutes ces nuances d’intensité nous permettent de comprendre les formes par la façon dont la lumière sculpte tout ce qui nous entoure.


Ci-dessus vous pouvez observer un dégradé, il s’agit simplement du passage du noir pur au blanc pur à travers toutes les nuances de gris intermédaires. Amusez-vous à faire des dégradés les plus parfaits possible avec des crayons de différentes valeurs.

La réalisation d’un portrait en modelé est un excellent exercice pour s’améliorer sur les niveaux. La texture de la peau, la façon dont la lumière le sculpte n’est finalement qu’un ensemble de nuance de gris placé aux bons endroits avec les bonnes intensités.

J’ai traité ce portrait afin de garder les nuances en éliminant les détails pour avoir une vision plus simplifiée et donc plus abordable pout comprendre des nuances qui le compose.

La nature morte est un autre excellent exercice pour bien saisir toutes les subtilités des nuances de gris. L’on se rend vite compte que le bon rendu de la matière et de la lumière tient à des nuances subtiles de gris.
Tant que l’on n’a pas un certain niveau d’expérience, les couleurs peuvent perturber pour bien apréhender les niveaux. Il faut apprendre à observer la lumière perçue en mettant les teintes de côté. Comme on peut le voir sur l’exemple ci-dessous, il est facile de transformer numériquement une image couleurs en image noir et blanc, de voir ainsi seulement les valeurs et de voir leurs rôles dans la construction de la peinture, que ce soit pour les modelés, textures, constrastes, composition, etc...
 

source:source: www.apprendre-dessin.com